dimanche 27 février 2011

Elena et le vaisseau fantôme

Non, ce n'était pas un rêve...
Le vaisseau blanc est apparu...
A l'angle de deux avenues...
A Jésus Maria ...




Les hublots, la  proue, le pont, tout y était...



Le capitaine s'appelle Elena...




Professeur d'histoire à la retraite...
Envie de voguer vers d'autres horizons...
Elle nous adopte, nous passe la barre...
Agent immobilier, avocat, notaire...
Tout semble réglé.
Distraite, Elena n'a pas payé ses impôts locaux depuis quinze ans...
Premier contretemps.
Voisin jaloux, le vaisseau met en péril la structure de l'immeuble...
Deuxième contretemps.
Les jours passent, Elena prospecte sa nouvelle demeure...
Pas un meuble ne bouge...


 

Pas l'ombre d'un carton...



Elena on signe dans deux jours !
Quelques heures avant la conclusion...
"Maman ne veut plus vendre"...
Elena a perdu le contrôle...
Machine arrière toute...
Elena en pleurs se jette dans nos bras...
Nous demande pardon...
Elle va reprendre les commandes...
Pour combien de temps?
Que fera-t-elle à la prochaine crise?
Quelle aventure fera-t-elle vivre à son vaisseau fantôme?

mardi 22 février 2011

LUNA LLENA - PLEINE LUNE

Samedi, la nuit de pleine lune avait été calme...
Pas de sang sur les trottoirs...
Bagarres d'ivrognes, sirènes de police, la routine.
 


Dimanche matin, Avenida Brasil ...
Je photographiais l'enfilade d'affiches électorales...
Promesses, promesses, promesses, à l'infini...
La petite, 5 à 6 ans s'est précipitée vers moi...
Sébille dans la main gauche...
Main droite libre pour piquer dans les poches...
Et c'est comme ça tout le temps, partout.
A Ayacucho, notre correspondante nous racontait...
Qu'un jeune Français avait été agressé dans la station de bus...
Assommé avec une pierre...
Laissé inconscient et pratiquement à poil...
Ni revolver, ni cutter, ni batte de base ball...
Le bon vieux caillou bien dur...
Sur la tête tendre du petit gringo.
A ce stade la plupart des protections...


Frisent le surréalisme.

mardi 15 février 2011

AYACUCHO - Coca sans Cola

Avant d'admirer le paysage montagneux...
Sur la place d'armes à la tombée du jour...



Avec ses photographes d'un autre temps...



Son écrivain public...




Il faut se farcir 10 heures de bus depuis LIMA...
Avec le plaisir de franchir la cordillère des Andes...
A 4000 mètres d'altitude, pour redescendre en trombe à 2700 mètres...
Provision de nautamine obligatoire.
Pour le retour ça a été un peu plus dur...
4 heures d'immobilisation près du sommet...
Route inondée, choc de pierres sur la carrosserie du bus.
Les Péruviens habitués à ce genre de situation...
Prient et s'endorment...
Pour les "gringos" difficile de dormir et même de respirer...
Finalement le bus glisse, racle la roche...
Et reprend son chemin. 

Ayacucho, c'est clairement la Sierra....
Avec des Péruviennes comme dans les docus de la 5.
Dans la rue centrale...





Sitting sous une porte cochère...


Elles descendent des "campos"...
Pour vendre des herbes médicinales...




Des fruits avec mise en scène locale


Et des feuilles de Coca...




Qui se mâchent pour couper la faim et la fatigue...
S'utilisent en tisane pour les nerfs...
Et plus si affinité...
Nous on en a acheté pour la tisane...
Para dormir ... y soñar.

lundi 14 février 2011

Péché de gourmandise

De retour d'AYACUCHO...
Sous la chaleur du soleil de Lima...
Après un restaurant de ceviche...
Nous dégustions des jus de fruits...
Sur un banc du centre Wong de San Miguel...
Comme une apparition...
Je n'ai pas pu résister à la tentation...
De les photographier.

mercredi 2 février 2011

Les Péruviens sont des cigales

Le moindre évènement est prétexte à danser...
Pour les petits...


Pour les grands...


Junk food dès le berceau...

Peu de travail, beaucoup de spéculation...
Dès qu'on a un peu d'argent...
On trouve toujours quelqu'un de plus pauvre que soi...



Pour se faire "cirer les pompes".

Chacun construit son refuge...


Sans se préoccuper de l'autre...
Mais quand vient la nuit, cet univers chaotique...
S'illumine sous le déluge des néons...
Des salles de gymnastique...
Où les nouveaux riches viennent consommer...
Leur mauvaise graisse.


"C'est le Pérou"...
Où comment passer de la misère à la décadence...
En une seule étape.