Les coccinelles sont de retour

J'adore les coccinelles...

Depuis toujours...

Je suis heureux.

Bas les masques

Depuis le 15 Mai des milliers d'Espagnols...

Occupent pacifiquement la Puerta del sol à Madrid...

Pour dire:

Ce que nous vivons n'est pas une crise...

C'est une escroquerie.

Précarisation...

Pouvoir exclusif de la finance...

Irresponsabilité, complicité des politiques.

Bien sûr ce mouvement est marginalisé par les médias "aux ordres"...

Qui préfèrent assurer la défense d'un des leurs...

Celui qu'ils auraient voulu nous imposer comme président...

Un obsédé sexuel arrogant...

Qui étale ses millions...

Pour sauver sa triste peau.

Je ne rêve pas...

Il se dit socialiste...

Jaurès doit se retourner dans sa tombe.

Terminus Epreville...

Pendant des années, je suis passé soir et matin devant cette gare désaffectée...

J'y ai vu rouiller une vieille locomotive à vapeur...

Un peu de rêve d'une autre époque sur le chemin du boulot...

Avant de me confronter aux problèmes des Airbus et autres machines volantes.

J'avais oublié cet endroit et hier, j'y ai aperçu ce "wagon lit" style "Orient express"...

En partance pour sa dernière demeure.

Je me suis arrêté pour regarder le paysage...

Et j'ai découvert ce vieux train...

Prêt à s'enfoncer dans la jungle...

Même à Epreville, on peut encore rêver.

Tango Attitudes

 Décontractée

 Tendre

 Passionnée

 Intellectuelle

Tango, tango...

Contrastes

J'adore...

L'arrogance socialiste des colonnes de Buren...

Dans la cour du palais Royal.

J'adore...

Les lumières douces sur les vieilles pierres...

Des entrepôts Lainé...

Qui servent d'écrin aux œuvres contemporaines...

Du CAPC de Bordeaux.

J'adore...

La chevelure tubulaire...

De cette sculpture de Manolo Valdès...

Comme un pied de nez...

A l'architecture renaissance du château de Chambord.

Salut l'artiste...

1983...

On avait tous les cheveux longs et frisés...

Tu étais là sur le bord de la pelouse...

Déjà un peu ailleurs, gentil et bienveillant.

Nos filles maquillées comme des Stars...

Débordaient d'une énergie...

Qui ne les a jamais quittées depuis.

Pour toi, le chemin a été différent...

Ta candeur n'a pas résisté...

A l'implacabilité du monde nouveau.

Vendredi tu étais là, dans la "boîte"...

Sans fleur, ni couronne.

Et ton fils, plus "digital" que jamais...

A prononcé "ton éloge macabre"...

J'avais l'impression de te voir dans ton cercueil...

Prendre cet air triste et navré...

Comme ce soir de décembre, aux "Deux couronnes"...

Quand le même âgé de sept ans ...

Avais jeté par terre sa tranche de saumon fumé...

En criant très fort...

Il est dégueulasse le jambon!!!

Il y a Ceux...

Il y a ceux...

Qui pétrissent...

Qui modèlent...

Qui effleurent...

Qui caressent...

Qui sourient...

Il y a ceux...

Qui défoncent...

Qui taillent...

Qui ébauchent...

Qui galbent...

Qui transpirent...