Neuf ans déjà.
Le 11 Août au petit matin des milliers de gens attendaient sur la plage l'éclipse du siècle.
A 11 heures, le silence est arrivé , subitement, accompagné d'une lumière crépusculaire.
Les terriens, avec des airs de zombies en extase, ont admiré la disparition du soleil.
Puis la vie a repris doucement son cours.
Moi il me reste de ce jour l'image de ces deux amoureux, d'un jour ou d'une vie peut être ?
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers picoté par les blés, fouler l'herbe menue...
samedi 30 août 2008
lundi 25 août 2008
Fascinations
Je fais partie de cette génération de gamins de la campagne qui, dans les années 50, ont été enfants de choeur entre 5 et 11 ans.
On portait encore la soutane rouge et le surplis blanc sur notre culotte courte du dimanche.
On servait la messe en latin, nous qui savions à peine lire et écrire le français.
Il me reste de ce temps là, des bouts de textes de latin "de messe" gravés à jamais dans ma mémoire, et comme une impression de rituel pesant et folklorique.
Mais il y avait surtout de grands moments de prière où je pouvais observer à loisir les reflets des vitraux sur la pierre nue et les boiseries...
Et je me rappelle aussi de cet après midi de Pâques, après un repas chez ma grand mère avec des cousins de Paris.
Lors de ma digestion du civet de lapin pendant les vêpres , j'avais eu cette impression de lumière divine sur les piliers de la nef...
Un peu comme ça...Ce n'était que le "miracle" d'un soleil de Mars.
On portait encore la soutane rouge et le surplis blanc sur notre culotte courte du dimanche.
On servait la messe en latin, nous qui savions à peine lire et écrire le français.
Il me reste de ce temps là, des bouts de textes de latin "de messe" gravés à jamais dans ma mémoire, et comme une impression de rituel pesant et folklorique.
Mais il y avait surtout de grands moments de prière où je pouvais observer à loisir les reflets des vitraux sur la pierre nue et les boiseries...
Et je me rappelle aussi de cet après midi de Pâques, après un repas chez ma grand mère avec des cousins de Paris.
Lors de ma digestion du civet de lapin pendant les vêpres , j'avais eu cette impression de lumière divine sur les piliers de la nef...
Un peu comme ça...Ce n'était que le "miracle" d'un soleil de Mars.
dimanche 10 août 2008
Les deux soeurs
Cinquante huit ans séparent ces deux photos
j'ai souvent regardé cette photo où j'étais assis dans l'herbe sous un pommier entre ma mère et ma tante.
Elles ont peu eu d'occasion de se retrouver en tête à tête depuis au moins trente ans.
Samedi dernier , j'ai eu ce plaisir rare de les avoir à mes côtés toutes les deux...
lundi 4 août 2008
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