Samedi pluvieux au Havre...
On peut toujours regarder passer le "tram nouveau"...
Mais en général je profite de ce moment de solitude...
Pour faire un tour à la Galerne...
Noire de monde...
Le présentoir de carnets Moleskine a été pillé...
Les stands de bouquins rutilent...
Comme les suppléments magazines des grands quotidiens...
De la pub, des titres racoleurs...
A vous donner la nausée.
Côté photo, c'est bien pire...
Des rayons entiers de Depardon...
Et le massacre de Jumièges signé Plossu
Heureusement, planqué dans un coin...
Je retrouve ce délicieux petit livre...
Des histoires vraies, de Sophie Calle
Un régal.
ref: photo "la chaussure rouge" extraite du livre de Sophie Calle
Des histoires vraies , Actes Sud, réédition Juillet 2012
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers picoté par les blés, fouler l'herbe menue...
dimanche 25 novembre 2012
mardi 20 novembre 2012
Le détail qui réveille
Difficile de choisir son programme TV du soir...
Il faut échapper aux sempiternelles séries américaines...
Aux productions malsaines de canal+...
Qui commencent à envahir la TNT...
Zapper les téléréalités navrantes et les talks shows à bobos médiatisés...
Alors on se retrouve inévitablement sur Arte...
Comme hier soir pour un film un peu énervant.
Un intello producteur de films...
Qui conduit dans Paris sans permis...
Cigarette dans une main et portable dans l'autre...
Heureusement, il a fini par se suicider.
Et en deuxième partie de soirée...
Hadewijch de Bruno Dumont...
"Céline, jeune parisienne bien née...
passe d'un amour éperdu pour le christ...
Aux bombes islamistes...
Avant de se réconcilier avec le monde charnel"...
Disait mon Télérama.
Superbe film...
Mais mon grand âge aidant...
Sur le coup de minuit je somnolais un brin...
Quand j'ai brusquement sursauté...
A l'apparition furtive à l'écran...
Du dauphin doré à la feuille...
De la gouttière de l’hôtel de Lauzun...
Sis au 17 quai d'Anjou , sur l'île de la cité
Que j'avais photographié lors d'un parcours dans Paris
Qui date déjà d'une douzaine d'années.
C'était là la demeure...
De la jeune Céline, bien née.
Il faut échapper aux sempiternelles séries américaines...
Aux productions malsaines de canal+...
Qui commencent à envahir la TNT...
Zapper les téléréalités navrantes et les talks shows à bobos médiatisés...
Alors on se retrouve inévitablement sur Arte...
Comme hier soir pour un film un peu énervant.
Un intello producteur de films...
Qui conduit dans Paris sans permis...
Cigarette dans une main et portable dans l'autre...
Heureusement, il a fini par se suicider.
Et en deuxième partie de soirée...
Hadewijch de Bruno Dumont...
"Céline, jeune parisienne bien née...
passe d'un amour éperdu pour le christ...
Aux bombes islamistes...
Avant de se réconcilier avec le monde charnel"...
Disait mon Télérama.
Superbe film...
Mais mon grand âge aidant...
Sur le coup de minuit je somnolais un brin...
Quand j'ai brusquement sursauté...
A l'apparition furtive à l'écran...
Du dauphin doré à la feuille...
De la gouttière de l’hôtel de Lauzun...
Sis au 17 quai d'Anjou , sur l'île de la cité
Que j'avais photographié lors d'un parcours dans Paris
Qui date déjà d'une douzaine d'années.
C'était là la demeure...
De la jeune Céline, bien née.
dimanche 18 novembre 2012
Troglodytes
Je regardais les vagues lécher la falaise côté Chicard...
Je pensais à Maupassant qui décrit Yport de façon terrible...
Dans "l'ivrogne" et "Une vie"...
"Les rues silencieuses gardaient une odeur de mer, de varech et de poisson.
La mer grise et froide avec son éternelle et grondante écume...
commençait à descendre, découvrant vers Fécamp...
Les rochers verdâtres au pied des falaises"...
En me retournant côté parking...
J'ai redécouvert ces trous dans la falaise...
Nus ou avec des restes de maçonnerie...
Qui rappellent que dans les années 1900...
Des gens vivaient là...
Puis un peu caché derrière, il y a aussi ce triste trou...
Maçonné, Ferraillé...
A la germanique.
A Yport, quand on regarde vers le large...
On découvre toujours la lumière de l'espoir...
Mais quand on se retourne...
Il y a ce passé, triste et misérable à vous glacer les sangs.
Je pensais à Maupassant qui décrit Yport de façon terrible...
Dans "l'ivrogne" et "Une vie"...
"Les rues silencieuses gardaient une odeur de mer, de varech et de poisson.
La mer grise et froide avec son éternelle et grondante écume...
commençait à descendre, découvrant vers Fécamp...
Les rochers verdâtres au pied des falaises"...
En me retournant côté parking...
J'ai redécouvert ces trous dans la falaise...
Nus ou avec des restes de maçonnerie...
Qui rappellent que dans les années 1900...
Des gens vivaient là...
Puis un peu caché derrière, il y a aussi ce triste trou...
Maçonné, Ferraillé...
A la germanique.
A Yport, quand on regarde vers le large...
On découvre toujours la lumière de l'espoir...
Mais quand on se retourne...
Il y a ce passé, triste et misérable à vous glacer les sangs.
dimanche 11 novembre 2012
Lumière volée
Entreprise rachetée par un concurrent...
Equipe de direction disloquée...
Nouvelle équipe dont je faisais partie...
Revenir à l'équilibre coûte que coûte...
2 jours à Miami, 3jours à Montréal, 1semaine à Houston...
Des nouveaux défis permanents...
La peur au ventre à chaque comité de direction...
Un couple qui s'effrite...
Un automne terrible avec une épouse grippée qui délire...
Un téléphone qui sonne en permanence ...
Sans jamais personne à l'autre bout...
Je me suis réfugié quelques heures dans un endroit que j'aime...
Pour admirer en solitaire les lumières de l'automne...
16 ans que ce cliché là dormait au fond de sa boîte.
Equipe de direction disloquée...
Nouvelle équipe dont je faisais partie...
Revenir à l'équilibre coûte que coûte...
2 jours à Miami, 3jours à Montréal, 1semaine à Houston...
Des nouveaux défis permanents...
La peur au ventre à chaque comité de direction...
Un couple qui s'effrite...
Un automne terrible avec une épouse grippée qui délire...
Un téléphone qui sonne en permanence ...
Sans jamais personne à l'autre bout...
Je me suis réfugié quelques heures dans un endroit que j'aime...
Pour admirer en solitaire les lumières de l'automne...
16 ans que ce cliché là dormait au fond de sa boîte.
lundi 5 novembre 2012
Comme vache qui pisse
Cette nuit j'ai été réveillé en sursaut par la grêle...
Et ce matin je croyais rêver...
En percevant le ruissellement d'une rivière.
Après vérification...
C'était un torrent d'eau boueuse...
Qui dévalait la rue Feuilloley.
Juste le temps de descendre à la plage...
Entre deux averses...
Ciel noir côté Fécamp...
Et un espoir de lumière côté Chicard...
Quelques minutes plus tard...
Même pas mouillé!
Et ce matin je croyais rêver...
En percevant le ruissellement d'une rivière.
Après vérification...
C'était un torrent d'eau boueuse...
Qui dévalait la rue Feuilloley.
Juste le temps de descendre à la plage...
Entre deux averses...
Ciel noir côté Fécamp...
Et un espoir de lumière côté Chicard...
Quelques minutes plus tard...
Même pas mouillé!
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