Fragilité

Le calme est revenu, les températures remontent, alors il fait bon aller admirer, sur les talus, les premières violettes..
Et respirer l'odeur de l'aubépine...
En repensant à ces informations terribles qui nous harcèlent nuit et jour...

Hier j'ai reçu des pétitions à signer pour soutenir le mouvement de révolte au TIBET et le respect des droits de l'homme par la Chine.

J'ai aussi lu d'autres informations affirmant, preuves à l'appui, que le Dalaï Lama et la révolte sont pilotés par la CIA dans l'intérêt des US...

En redescendant vers le village, j' essayais de mettre au clair mes idées sur le Tibet quand la falaise est apparue, défigurée par l'éboulement...Je n'étais même pas informé, et pourtant l'éboulement est bien réel et s'est produit à 6 heures ce matin.

Complément d'information (le 15/04/08):

Je joins les deux photos de l'éboulement définitif envoyées par un lecteur anonyme


Merci

Tordu

En ce lundi de Pâques, le monde m'apparaît aussi tordu que ce pauvre arbre mort, torturé par un sculpteur sous influence autogène.

Il fait froid, le vent du nord balaie tout sur son passage, et hier j'ai même failli être bloqué par une tempête de neige à 10 kilomètres du bord de mer.

Sur internet, tous les sites alter et anti quelques choses nous promettent une guerre imminente, déclenchée par la clique BUSH contre l'Iran, dans le but d'une généralisation qui réduirait la population de la planète...

Ouf, heureusement, le printemps lui aussi est imminent, et nos jeunes vont nous faire un mois de Mai Magnifique...

Dernières nouvelles du Marais

Tout le monde se porte à merveille

Les volailles démarrées ...


Et les moutons aussi...
Un vrai paradis

Volailles... démarrées

Cette expression très utilisée jadis dans nos campagne a été un des mystères de mon enfance.
J'imaginais toutes les façons possibles de démarrer mécaniquement une volaille...
J'ai pris cette photo il y a à peine un an dans le "Marais Vernier" "de l'autre côté de l'eau".
J'y pensais ce matin, suite à un petit incident dû à la tempête de ces derniers jours.
Le vent faisait pas mal de bruit dans la cheminée, mais hier , il n'y avait plus de vent et toujours du bruit.
J'ai sorti un peu l'insert et j'ai vu apparaître deux pattes. En tirant un peu plus, le goéland est apparu en entier, couvert de suie.
Le pauvre a été déséquilibré par une rafale et s'est retrouvé dix mètres plus bas sans espoir de retour.
Je l'ai sorti de là et je l'ai déposé sur le pas de la porte.
Il a démarré lentement, comme les volailles de mon enfance, dans la ruelle, en courant sur ses pattes et en s'envolant lourdement.
Ses potes on dû bien se foutre de sa gueule, en le voyant revenir noir comme un ramoneur, et on n'a pas fini d'entendre jacasser sur les toits d'YPORT.

Comme les goélands...

Si vous passez quelquefois à Etretat, vous avez sûrement remarqué ce morceau de falaise, fragile comme une meringue, qui surplombe la mer du haut de ses 80 mètres.
A partir du printemps, j'y vois souvent des amoureux téméraires qui viennent se réfugier là, pour partager un moment le bonheur d'être dans un nid, libres comme les goélands.

Lumière du sud

Jeanne a eu cinq ans ce lundi.

Il y a deux ans déjà, elle nous affirmait que les poules avaient des dents.

Aux vacances de la TOUSSAINT Antoine et Jeanne ont passé quelques jours seuls avec moi, et il ont inventé un restaurant merveilleux dont j'étais le seul invité.

Jeanne a composé ce menu, et Antoine, qui du haut de ses huit ans, maîtrise la calligraphie, l'a rédigé avec application.
Il est toujours affiché sur la porte (du restaurant).
Merci à eux deux de m'avoir emmené dans leur imaginaire pour un repas de rêve qui ne m'a pas fait prendre un seul gramme.