Me retrouver dans un hôtel pour touristes...
Dans un bus à impériale, à regarder...
Les pauvres qui vivent en bas...
Être encadré par des guides "spécialisés" tout le temps...
Autant regarder un documentaire sur la 5.
J'attendrai l'année prochaine pour trouver une solution moins touristique.
Je préfère vivre avec les gens...
Partager leurs coutumes, leurs repas...
Même si c'est dur souvent...
Surtout par rapport à nos habitudes européennes...
A notre individualisme...
Ici il faut toujours s'intégrer dans une structure familiale...
Il y a beaucoup de gens qui passent et qui restent parfois...
Famille, voisins, amis, difficile d'avoir des repères...
Il faut faire une croix sur son intimité...
Supporter les odeurs pas toujours agréables...
La chaleur, les bestioles...
Quand on rêvasse allongé sur son lit...
Il n'est pas rare de voir passer un rat dans la charpente...
J'ai bien essayé de chasser le lézard...
Qui s'obstinait à rester sur le mur d'en face ...
Avant de comprendre que c'était là qu'il vivait, tout simplement.
Souvent on en a marre des toits pourris...
En tôles ondulées (calamine)...
Mais il y a toujours un arbre fleuri à proximité...
J'étais seul dans la chambre...
50°C au moins, porte et fenêtre ouvertes...
Notre chambre était à l'étage...
Avec vue sur les toits...
Et le cimetière à l'horizon...
Je griffonnais des idées sur l'Equateur, les plages du nord...
Les contrôles douaniers...
J'ai sursauté...
Toc, toc sur la porte métallique...
C'était la charmante voisine d'à côté...
Qui m'offrait un verre de gélatine rafraîchie...
Toute timide et souriante...
Son mari est footballeur professionnel...
Et je n'aurai pas été plus heureux...
Si Adriana Karembeu...
Était venue m'offrir...
Une paire de lunettes de soleil.
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