samedi 15 mars 2014

Manati, le paradis perdu de Doña Escolastica

Doña Escolastica c'est ma belle-mère...
Elle vit à Iquitos, une retraite heureuse,chez ses filles...


Toute sa vie, elle a travaillé très dur dans son exploitation...
Sur l'île de Manati, pour élever ses dix enfants...
Sara m'a souvent parlé de son île...
Des récoltes de riz, de maïs, de manioc...
De la laguna avec ses poissons et même un dauphin...
Après une inondation.
Évidemment pour moi c'était un rêve d'aller à la découverte...
De ce paradis.
Lors de nos derniers séjours à Iquitos...
Nous avions buté sur le problème des liaisons par bateau...
On pouvait aller sur l'île mais jamais revenir à temps pour repartir à Lima...
Cette année, Sixto, mon beau frère , a trouvé une solution...
On prend un bateau qui nous dépose sur l'île six heures plus tard...
On passe la nuit "chez des gens"...
Et le lendemain on trouve sur place...
Un bateau de pêcheurs, qui nous emmène à Pucachpa...
Le domaine de son frère, à trois heures d'Amazone environ.
Après deux jours sur place, on reprend un bateau régulier vers Iquitos.


Le bateau pour Manati était confortable...
Beaucoup de hamacs, assez peu de produits agricoles...

 


Évidemment comme nos compagnons de voyage allaient aussi à Manati...
Luisa a lié connaissance avec une dame...
Qui connaissait une autre dame amie de la famille...
Doña Evila...
Qui habitait près de chez elle.
Nous avons débarqué  et avons été reçus chez Doña Evila...
Comme si nous étions attendus...

 

Très vite, toute la famille était là...
Ainsi que Modesto, un ami d'enfance des filles.
Comme la nuit était proche...
Nous sommes partis visiter ce qui restait du domaine de la maman de Sara.
A la sortie du village, Modesto nous a présenté Don Juan Vargas.

 


Un ami de la famille aussi, qui tressait des feuilles de palmiers...
Puis nous nous sommes engagés dans l'étroit chemin...
Longeant l'ancien domaine...

 


En essayant de persuader les poulets de ne pas nous suivre...
Presque une demi heure de marche et pas de trace de culture formelle...
Quelques maisons plantées dans la jungle...

 

Une famille fabricant du charbon de bois...
Et nous sommes arrivés devant la maison de la nouvelle propriétaire du domaine...
Qui cultive juste ce qu'il lui faut pour vivre...


Seul le chaton était sympathique.
La laguna a été reprise par la jungle...
Et Modesto, se rappelant aussi ses souvenirs d'enfance...
Nous a invités, non sans humour, à reprendre possession du domaine...
Pour lui redonner sa splendeur d'antan.
Nous avons marché encore un peu...
Et visité une famille qui nous a offert le massato...
Puis nous sommes rentrés au village avant la nuit.


Pour une veillée à la lamparine...


En buvant un café pour faire passer le massato.
Après une nuit improvisée dans la pièce principale
Avec une magnifique vue sur le ciel étoilé...
Et un petit déjeuner à base de piranhas...
Toute la famille nous a accompagnés...
Jusqu'à l'embarcadère...

 

Où nous attendait Modesto dans son peque-peque.



Nota: Le massato est une bière de manioc fermentée à la salive (d'une dame de la maison, sûrement)
 


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