Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers picoté par les blés, fouler l'herbe menue...
vendredi 31 octobre 2008
Les sorcières mangent des bonbons
C'est la coutume dans le village...
Tous les 31 Octobre les sorcières sortent de leur antre avec leur marmaille...
Et sillonnent les rues en vociférant...
Les gens leur jettent des bonbons pour les éloigner...
Après tout redevient calme...
Elles repartent mariner leurs Harengs...
mercredi 29 octobre 2008
Brumes
A cette époque de l'année...
J'adore les brumes, les lumières et les odeurs...
De mon Marais préféré.
On s'y promène en dégustant des Bénédictins ...
Il y a encore quelques années , en se penchant dans les décombres de cette chaumière...
On pouvait admirer la roue de bois de ce pressoir d'antan...
Hélas disparu aujourd'hui...
J'adore les brumes, les lumières et les odeurs...
De mon Marais préféré.
On s'y promène en dégustant des Bénédictins ...
Il y a encore quelques années , en se penchant dans les décombres de cette chaumière...
On pouvait admirer la roue de bois de ce pressoir d'antan...
Hélas disparu aujourd'hui...
mardi 28 octobre 2008
Le retour du Hareng
vendredi 24 octobre 2008
Incertitudes
Le vieux monsieur s'est assis sur le siège de l'autre côté du couloir...
Grand, mince, les yeux clairs, sans lunettes, cheveux raides collés au crâne...
Il a sorti d'un petit porte documents en cuir noir, un livre à jaquette rouge ornée d'une croix gammée : Les 7 de Spandau...
Pendant tout le voyage, très absorbé par sa lecture, manifestement il était ailleurs...
Moi aussi...
C'est le miracle des trains de nous transporter à la fois dans l'espace et dans le temps...
Grand, mince, les yeux clairs, sans lunettes, cheveux raides collés au crâne...
Il a sorti d'un petit porte documents en cuir noir, un livre à jaquette rouge ornée d'une croix gammée : Les 7 de Spandau...
Pendant tout le voyage, très absorbé par sa lecture, manifestement il était ailleurs...
Moi aussi...
C'est le miracle des trains de nous transporter à la fois dans l'espace et dans le temps...
Les yeux d'Elsa
Chronique havraise 14
Aujourd'hui c'est jour de pluie...
Hier, j'avais repéré ce "café littéraire", en me disant que je pourrais en faire mon refuge des mauvais jours...
Et dans la bruine de ce matin havrais...
Le vieux Léo chantait déjà dans ma tête...
Elsa, mon amour, ma jeunesse...
La porte était dure à ouvrir...
Pas de musique, l'intérieur est glacial...
Rien qu'une vieille acariâtre planquée derrière un écran carré...
Pas un chat, et bien sûr, pas de café...
" La machine est en panne, et même si je vous en faisait un, il serait froid"
J'ai eu du mal à refermer la porte...
Dehors sous la pluie battante, j'avais comme une envie de pleurer...
Pauvre Elsa!
Aujourd'hui c'est jour de pluie...
Hier, j'avais repéré ce "café littéraire", en me disant que je pourrais en faire mon refuge des mauvais jours...
Et dans la bruine de ce matin havrais...
Le vieux Léo chantait déjà dans ma tête...
Elsa, mon amour, ma jeunesse...
La porte était dure à ouvrir...
Pas de musique, l'intérieur est glacial...
Rien qu'une vieille acariâtre planquée derrière un écran carré...
Pas un chat, et bien sûr, pas de café...
" La machine est en panne, et même si je vous en faisait un, il serait froid"
J'ai eu du mal à refermer la porte...
Dehors sous la pluie battante, j'avais comme une envie de pleurer...
Pauvre Elsa!
jeudi 23 octobre 2008
Anachronique !
Chronique havraise 13
Quand je suis passé devant cette vitrine, je me suis dit , c'est un musée...
Surprise, c'est aussi un vrai salon de Haute Coiffure...
Où les nostalgiques de "La Royale"...
Viennent se faire tripoter le cuir chevelu...
Par un petit vieux matelot...
Fines moustaches et pompon rouge...
Étonnant, non !
Quand je suis passé devant cette vitrine, je me suis dit , c'est un musée...
Surprise, c'est aussi un vrai salon de Haute Coiffure...
Où les nostalgiques de "La Royale"...
Viennent se faire tripoter le cuir chevelu...
Par un petit vieux matelot...
Fines moustaches et pompon rouge...
Étonnant, non !
mercredi 22 octobre 2008
Beurk !!!
Chronique havraise 12
Les bacs de la "CIM", je ne sais pas si on les appelle toujours comme çà...
Il y 40 ans ils servaient à stocker les produis pétroliers qui étaient ensuite expédiés dans un pipe-line, TRAPIL, je crois...
Novembre 1967, je travaillais depuis 4 mois dans une boîte d'intérim récemment créée par un descendant de nos vaillants négriers havrais.
J'étais loué (tradition oblige) à la CFR, qui m'exploitait à sa guise.
L'insécurité régnait dans ce foutoir qu'était la raffinerie de Gonfreville et j'avais déjà failli "y passer" deux fois.
Je pensais que c'était ça le travail, et un jour que j'avais dû être déplaisant, avec un petit contremaître de merde, la sentence est tombée...
Novembre et Décembre à la CIM pour faire l'entretien des vannes !!!
Seul au milieu de ces cuves, dans le froid, la pluie et le vent, armé d'une clé anglaise et d'un tube de graisse...
J'ai attendu patiemment la nouvelle année pour un avenir meilleur...
Les bacs de la "CIM", je ne sais pas si on les appelle toujours comme çà...
Il y 40 ans ils servaient à stocker les produis pétroliers qui étaient ensuite expédiés dans un pipe-line, TRAPIL, je crois...
Novembre 1967, je travaillais depuis 4 mois dans une boîte d'intérim récemment créée par un descendant de nos vaillants négriers havrais.
J'étais loué (tradition oblige) à la CFR, qui m'exploitait à sa guise.
L'insécurité régnait dans ce foutoir qu'était la raffinerie de Gonfreville et j'avais déjà failli "y passer" deux fois.
Je pensais que c'était ça le travail, et un jour que j'avais dû être déplaisant, avec un petit contremaître de merde, la sentence est tombée...
Novembre et Décembre à la CIM pour faire l'entretien des vannes !!!
Seul au milieu de ces cuves, dans le froid, la pluie et le vent, armé d'une clé anglaise et d'un tube de graisse...
J'ai attendu patiemment la nouvelle année pour un avenir meilleur...
mardi 21 octobre 2008
Horreur ! Malheur !
Chronique havraise 11
Le ciel est noir, la plage déserte...
La bête immonde est entrée dans la ville et commence à bouffer vos maisons carrées...
C'est votre châtiment et vous le méritez bien.
Car vous avez péché par excès géométrique...
Pourquoi Diable avez -vous taillé en cônes, ces arbres innocents !
Nota:Exorcisme du carré diabolique
Organisez des rondes de 6,24m de rayon et si possible déguisez-vous en citrouilles avec des cirés orange, parce qu'il pleut des hallebardes.C'est encore mieux si vous dansez et chantez la "salsa du démon".
Le ciel est noir, la plage déserte...
La bête immonde est entrée dans la ville et commence à bouffer vos maisons carrées...
C'est votre châtiment et vous le méritez bien.
Car vous avez péché par excès géométrique...
Pourquoi Diable avez -vous taillé en cônes, ces arbres innocents !
Nota:Exorcisme du carré diabolique
Organisez des rondes de 6,24m de rayon et si possible déguisez-vous en citrouilles avec des cirés orange, parce qu'il pleut des hallebardes.C'est encore mieux si vous dansez et chantez la "salsa du démon".
lundi 20 octobre 2008
ça marche !
dimanche 19 octobre 2008
La fleur de Vézelay
vendredi 17 octobre 2008
Machins
Chronique havaise 9
ça me faisait penser à une centrale nucléaire...
je ne sais pas bien si ça marche vraiment, mais l'espace est toujours désert, et les rares passants qui s'y aventurent semblent le traverser au pas de course.
Mais on n'a encore jamais vu de la fumée en sortir, Ouf!
Heureusement qu'on peut encore se raccrocher à des valeurs sûres.
Musée MALRAUX
Édifice inauguré pendant ma période havraise (lycée).
Malraux alors ministre de la culture, était devenu un vieillard baveux, bourré de tics et qui bafouillait des discours grandiloquents.
Tout ce qu'on allait avoir envie de casser en 68...
Malraux alors ministre de la culture, était devenu un vieillard baveux, bourré de tics et qui bafouillait des discours grandiloquents.
Tout ce qu'on allait avoir envie de casser en 68...
Extrait d'un carnet d'appréciations de fin de scolarité(1967)
Je me souviens avoir donné mon avis sur une maquette de l'œuvre avant sa réalisation...ça me faisait penser à une centrale nucléaire...
je ne sais pas bien si ça marche vraiment, mais l'espace est toujours désert, et les rares passants qui s'y aventurent semblent le traverser au pas de course.
Mais on n'a encore jamais vu de la fumée en sortir, Ouf!
Heureusement qu'on peut encore se raccrocher à des valeurs sûres.
jeudi 16 octobre 2008
6,24 X 6,24
Chronique havraise 8
Je n'arrive pas à sortir du Carré...
J'ai trouvé le coupable: PERRET (pas Pierre mais Auguste)
Tout le Havre a été reconstruit autour de la modulation d'une maille carrée de 6,24m...
Et en plus, ils aiment ça, et ils en rajoutent...
Des chiffres partout, même la promenade de la plage est comptée mètre par mètre...
On l'a échappé belle, Perret n'était pas anglais ....
Subitement, en marchant droit, à angle droit, sans le vouloir vraiment ...
Je pense ... à "Good bye Lenin"
Va savoir pourquoi ?
Je n'arrive pas à sortir du Carré...
J'ai trouvé le coupable: PERRET (pas Pierre mais Auguste)
Tout le Havre a été reconstruit autour de la modulation d'une maille carrée de 6,24m...
Et en plus, ils aiment ça, et ils en rajoutent...
Des chiffres partout, même la promenade de la plage est comptée mètre par mètre...
On l'a échappé belle, Perret n'était pas anglais ....
Subitement, en marchant droit, à angle droit, sans le vouloir vraiment ...
Je pense ... à "Good bye Lenin"
Va savoir pourquoi ?
mercredi 15 octobre 2008
Cabinets de curiosités
Chronique havraise 7
Hier j'ai accompagné un groupe d'étudiants de l'Alliance Française pour la visite de "la maison de l'armateur" quartier saint François.
J'ai retrouvé le langage précieux du 18ème siècle, bien pratique pour masquer les atrocités de l'époque.
Les visiteurs présents auraient tous eu un motif pour réclamer leur part du contenu desdits cabinets, les propriétaires des lieux ayant pillé leurs ancêtres sans vergogne dans le cadre d'un "commerce triangulaire"(euphémisme pour justifier l'esclavage).
Mais notre charmante hôtesse, pas malicieuse pour un sou, avait l'air de tellement tenir à ses porcelaines de Chine et autres vases pré-colombiens ramenés par nos vaillants "commerçants"...
Aujourd'hui, la ville a retrouvé sa couleur grise naturelle et mon propos se limitera plus simplement à ce qu'on appelait jadis "les cabinets" et dans ce cas précis les "vespasiennes"qu'on désigne encore plus simplement sous le nom de "pissotières".
C'est la hantise des buveurs de café, elles ont pratiquement disparu des villes modernes et ont été remplacées par d'horribles "blocs sanitaires" fermés et payants, hors service deux fois sur trois.
Au HAVRE, c'est bien différent...
A moins de 5 minutes de marche du parking de la plage, j'ai découvert sans effort, 3 pissotières à l'ancienne, superbement entretenues, coquettes, avec les traditionnelles inscriptions "viriles" qui sont effacées au moins une fois la semaine par le pinceau d'employés municipaux zélés et soucieux du confort de la population énurique.
Mon dieu, quelle ville!
Hier j'ai accompagné un groupe d'étudiants de l'Alliance Française pour la visite de "la maison de l'armateur" quartier saint François.
J'ai retrouvé le langage précieux du 18ème siècle, bien pratique pour masquer les atrocités de l'époque.
Les visiteurs présents auraient tous eu un motif pour réclamer leur part du contenu desdits cabinets, les propriétaires des lieux ayant pillé leurs ancêtres sans vergogne dans le cadre d'un "commerce triangulaire"(euphémisme pour justifier l'esclavage).
Mais notre charmante hôtesse, pas malicieuse pour un sou, avait l'air de tellement tenir à ses porcelaines de Chine et autres vases pré-colombiens ramenés par nos vaillants "commerçants"...
Aujourd'hui, la ville a retrouvé sa couleur grise naturelle et mon propos se limitera plus simplement à ce qu'on appelait jadis "les cabinets" et dans ce cas précis les "vespasiennes"qu'on désigne encore plus simplement sous le nom de "pissotières".
C'est la hantise des buveurs de café, elles ont pratiquement disparu des villes modernes et ont été remplacées par d'horribles "blocs sanitaires" fermés et payants, hors service deux fois sur trois.
Au HAVRE, c'est bien différent...
A moins de 5 minutes de marche du parking de la plage, j'ai découvert sans effort, 3 pissotières à l'ancienne, superbement entretenues, coquettes, avec les traditionnelles inscriptions "viriles" qui sont effacées au moins une fois la semaine par le pinceau d'employés municipaux zélés et soucieux du confort de la population énurique.
Mon dieu, quelle ville!
mardi 14 octobre 2008
L'anneau d'Or
Après une semaine passée dans le désert havrais, dimanche c'était bain de foule à Paris.
Pendant que le sarkozy était retranché dans son palais avec ses potes pour régler vite fait la crise, la plus belle avenue du monde avait été transformée en "casse aéronautique".
j'ai même vu un train d'atterrissage d'A340 qui est un des plus gros ratés techniques des 20 dernières années et fut en son temps le cauchemar de mes nuits de directeur qualité.
Évidemment l'avenue était noire de monde et nous nous sommes rapidement dirigés vers les Invalides...
En traversant le pont Alexandre 3 ,une vieille dame devant nous se baisse pour ramasser un objet, et elle nous présente un gros anneau d'Or...
Évidemment il irait très bien au doigt de SARA, de toute façon la dame est divorcée et a les bagues en horreur...
Elle insiste, on prend l'anneau et, 20 mètres plus loin, elle revient à la charge en nous demandant un petit quelque chose pour manger...
L'arnaque est avérée, je lui donne 5 euros, le tour étant bien joué, elle insiste à peine pour avoir un peu plus et s'en va...
De retour en pays deCaux, nous avons quand même quelques doutes sur l'objet, qui porte des poinçons, et brille vraiment comme de l'or.
après vérification auprès d'un spécialiste, il s'agit bien d'une arnaque connue, même au HAVRE.
Pendant que le sarkozy était retranché dans son palais avec ses potes pour régler vite fait la crise, la plus belle avenue du monde avait été transformée en "casse aéronautique".
j'ai même vu un train d'atterrissage d'A340 qui est un des plus gros ratés techniques des 20 dernières années et fut en son temps le cauchemar de mes nuits de directeur qualité.
Évidemment l'avenue était noire de monde et nous nous sommes rapidement dirigés vers les Invalides...
En traversant le pont Alexandre 3 ,une vieille dame devant nous se baisse pour ramasser un objet, et elle nous présente un gros anneau d'Or...
Évidemment il irait très bien au doigt de SARA, de toute façon la dame est divorcée et a les bagues en horreur...
Elle insiste, on prend l'anneau et, 20 mètres plus loin, elle revient à la charge en nous demandant un petit quelque chose pour manger...
L'arnaque est avérée, je lui donne 5 euros, le tour étant bien joué, elle insiste à peine pour avoir un peu plus et s'en va...
De retour en pays deCaux, nous avons quand même quelques doutes sur l'objet, qui porte des poinçons, et brille vraiment comme de l'or.
après vérification auprès d'un spécialiste, il s'agit bien d'une arnaque connue, même au HAVRE.
lundi 13 octobre 2008
Balladins
Chronique havraise 6
Ce matin sur la place de parking en face de moi, il y avait ce panneau...
Le Havre, théâtre...
Il y a une trentaine d'année, j'ai vécu une expérience avec une troupe havraise, les "balladins du Havre".
la semaine dernière, en passant sur le Cours de la République, je crois avoir vu une enseigne "balladins".
Après vérification, pas de troupe de théâtre mais un hôtel très coloré...
la troupe a dû disparaître...
Fin des années 70 je faisais de l'animation culturelle dans le cadre du CE de mon entreprise.
Comme il y avait aussi une association culturelle dans la petite ville où nous étions, nous nous sommes associés pour partager les déficits...
Pendant quelques années, ça nous a permis d'aller sur Paris voir des spectacles allant de G Moustaki à Super Tramp en passant par les ballets du Bolchoï...
Mais nous organisions aussi nos propres spectacles et en général, la note était plutôt salée...
Le 6 décembre 1980, il faisait très froid sur les bords de Seine et pas tellement plus chaud dans la salle communale...
Les Balladins du Havre donnaient une pièce de Pablo NERUDA:
Le spectacle s'est déroulé sans problème devant un public conquis de 10 spectateurs dont 2 payants..
vraiment, c'était le bon temps!
Ce matin sur la place de parking en face de moi, il y avait ce panneau...
Le Havre, théâtre...
Il y a une trentaine d'année, j'ai vécu une expérience avec une troupe havraise, les "balladins du Havre".
la semaine dernière, en passant sur le Cours de la République, je crois avoir vu une enseigne "balladins".
Après vérification, pas de troupe de théâtre mais un hôtel très coloré...
la troupe a dû disparaître...
Fin des années 70 je faisais de l'animation culturelle dans le cadre du CE de mon entreprise.
Comme il y avait aussi une association culturelle dans la petite ville où nous étions, nous nous sommes associés pour partager les déficits...
Pendant quelques années, ça nous a permis d'aller sur Paris voir des spectacles allant de G Moustaki à Super Tramp en passant par les ballets du Bolchoï...
Mais nous organisions aussi nos propres spectacles et en général, la note était plutôt salée...
Le 6 décembre 1980, il faisait très froid sur les bords de Seine et pas tellement plus chaud dans la salle communale...
Les Balladins du Havre donnaient une pièce de Pablo NERUDA:
Splendeur et mort de Joachim MURIETA
Avec Emile, mon compagnon d'infortune, nous craignions beaucoup pour la santé d'une charmante actrice qui devait se dénuder sur scène.Le spectacle s'est déroulé sans problème devant un public conquis de 10 spectateurs dont 2 payants..
vraiment, c'était le bon temps!
vendredi 10 octobre 2008
Vu d'en haut
Chronique havraise 5
Ce matin, un peu avant Gonneville la Mallet, un chevreuil a traversé la route devant la voiture.
heureux présage pour la journée...
ça m'a donné envie de regarder Le Havre sous un autre angle...
Au centre ville, je vois la direction du funiculaire...
Après tout pourquoi rester au niveau de la mer, montons!
Très vite j'ai trouvé le chemin des escaliers...
Moins de béton, plus de pierre et de brique, et partout la verdure un peu sauvage avec des jardins potagers et des fleurs...
J'ai même entendu quelques oiseaux par ici...
puis en descendant du côté de St Vincent j'ai été attiré par cette direction...
Là, j'ai rencontré un vieux Monsieur en extase devant un pigeon qui picorait des miettes sur le trottoir. je suis passé sans les déranger...
N'ayant pas osé les photographier, je me suis vengé sur cette cage d'escalier un peu crade...
Ce matin, un peu avant Gonneville la Mallet, un chevreuil a traversé la route devant la voiture.
heureux présage pour la journée...
ça m'a donné envie de regarder Le Havre sous un autre angle...
Au centre ville, je vois la direction du funiculaire...
Après tout pourquoi rester au niveau de la mer, montons!
Très vite j'ai trouvé le chemin des escaliers...
Moins de béton, plus de pierre et de brique, et partout la verdure un peu sauvage avec des jardins potagers et des fleurs...
J'ai même entendu quelques oiseaux par ici...
puis en descendant du côté de St Vincent j'ai été attiré par cette direction...
Là, j'ai rencontré un vieux Monsieur en extase devant un pigeon qui picorait des miettes sur le trottoir. je suis passé sans les déranger...
N'ayant pas osé les photographier, je me suis vengé sur cette cage d'escalier un peu crade...
jeudi 9 octobre 2008
Doue ho pennigo
Chronique havraise 4
je faisais tranquillement le queue dans le Super U de la porte océane.
Une toute petite queue de deux retraités avec des petits paniers.
Et là, j'ai éternué...
Le vieux monsieur devant moi c'est retourné et m' a dit : Doue ho pennigo!
ça signifie à vos souhaits en Breton a-t-il ajouté.
Juste le temps de lui renvoyer une banalité sur la communauté bretonne du Havre, et tout est allé très vite...
En l'espace de deux paniers j'ai revécu "les horreurs de la guerre".
c'est un Monsieur qui a belle allure, et il est reparti sur son vélo, avec sa tranche de jambon et son morceau de fromage à la coupe.
Kenavo...
je faisais tranquillement le queue dans le Super U de la porte océane.
Une toute petite queue de deux retraités avec des petits paniers.
Et là, j'ai éternué...
Le vieux monsieur devant moi c'est retourné et m' a dit : Doue ho pennigo!
ça signifie à vos souhaits en Breton a-t-il ajouté.
Juste le temps de lui renvoyer une banalité sur la communauté bretonne du Havre, et tout est allé très vite...
En l'espace de deux paniers j'ai revécu "les horreurs de la guerre".
- Instituteur marié à une bretonne, il a appris le breton mais est originaire du nord de la France.
- Il a vécu avec les polonais des mines et parle aussi le polonais.
- Pendant la guerre, capturé dans une rafle, il a été envoyé en camp de concentration.
- Là il a survécu en servant d'interprète aux nazis.
- Ceux qui étaient fusillés pour avoir regardé un "boche" dans les yeux
- Les rafales dans le ventre qui font souffrir deux heures de plus avant la mort, alors qu'une balle dans la tête, c'est immédiat.
- Les morts laissés sur le sol gelé qu'on entasse dans des fosses et qui se mettent à pleurer quand leurs yeux dégèlent.
- La libération par les Russes, quand il a failli se retrouver en Sibérie, parce qu'il avait, aux dires de certains, été trop proche des nazis.
c'est un Monsieur qui a belle allure, et il est reparti sur son vélo, avec sa tranche de jambon et son morceau de fromage à la coupe.
Kenavo...
mercredi 8 octobre 2008
NAVY BAR
Chronique havraise 3
Septembre 1964, je débarquais au Havre pour 3 ans d'internat et tous les dimanche soirs vers 8 heures nous étions toute une bande d'ados sur le Cours de la République avec une petite heure de liberté avant de regagner le bahut pour la semaine.
Un peu plus loin, il y avait le cinéma KURSAAL rebaptisé maintenant SIRIUS(art et essai) et qui passait la série des MACISTES, joie de nos jeudis après midi (quand on pouvait sortir).
Mais le coup d'adrénaline on allait se le prendre dans la rue LESUEUR , celle de la prison, avec ses vieilles putes Sympas qui nous disaient toujours quelques mots gentils pour la route...
Elle est toujours aussi glauque, même à 10h du matin, et la nuit je ne sais pas si j'y mettrais les pieds aujourd'hui.
Ah! oui au fait, les SDF, j'en ai vu quelques uns dans le quartier.
Septembre 1964, je débarquais au Havre pour 3 ans d'internat et tous les dimanche soirs vers 8 heures nous étions toute une bande d'ados sur le Cours de la République avec une petite heure de liberté avant de regagner le bahut pour la semaine.
Les valises en carton étaient déposées vite fait dans la brasserie en face de la gare et on partait à la découverte de nouvelles sensations.
Le NAVY BAR le 08/10/2008
En 1964 il y avait encore une base américaine au HAVRE.
On faisait souvent le trajet avec des marins en goguette qui rentraient de Paris et on testait timidement notre anglais en parlant de Kennedy et de Marilyn.
C'était l'heure aussi où le MP commençaient à patrouiller dans leurs jeeps pour déloger les matelots attardés dans les bars.
Et justement il y avait là un bar à putes, le NAVY BAR.
On s'y était risqué une fois avec des terminales.
Ces demoiselles étaient charmantes avec les jeunes puceaux que nous étions encore, mais les clients voyaient ça d'un mauvais œil et on avait dégagé vite fait.
On faisait souvent le trajet avec des marins en goguette qui rentraient de Paris et on testait timidement notre anglais en parlant de Kennedy et de Marilyn.
C'était l'heure aussi où le MP commençaient à patrouiller dans leurs jeeps pour déloger les matelots attardés dans les bars.
Et justement il y avait là un bar à putes, le NAVY BAR.
On s'y était risqué une fois avec des terminales.
Ces demoiselles étaient charmantes avec les jeunes puceaux que nous étions encore, mais les clients voyaient ça d'un mauvais œil et on avait dégagé vite fait.
Mais le coup d'adrénaline on allait se le prendre dans la rue LESUEUR , celle de la prison, avec ses vieilles putes Sympas qui nous disaient toujours quelques mots gentils pour la route...
Elle est toujours aussi glauque, même à 10h du matin, et la nuit je ne sais pas si j'y mettrais les pieds aujourd'hui.
Ah! oui au fait, les SDF, j'en ai vu quelques uns dans le quartier.
mardi 7 octobre 2008
Cabanes
Chronique havraise 2
Dès que les beaux jours arrivent, les havrais, tradition oblige, se précipitent pour construire sur la plage "leurs cabanes" en une sorte de village très laid qui a des airs de bidonville voire de favella à plat.
Et dès que l'automne arrive, ils se précipitent dans l'autre sens pour démonter leurs cabanes...
Craindraient- ils une occupation de leur précieux bien par les SDF?
Mais au fait y a- t- il des SDF dans l'univers carré du Havre?
A suivre...
Dès que les beaux jours arrivent, les havrais, tradition oblige, se précipitent pour construire sur la plage "leurs cabanes" en une sorte de village très laid qui a des airs de bidonville voire de favella à plat.
Et dès que l'automne arrive, ils se précipitent dans l'autre sens pour démonter leurs cabanes...
Craindraient- ils une occupation de leur précieux bien par les SDF?
Mais au fait y a- t- il des SDF dans l'univers carré du Havre?
A suivre...
Tout est carré
Chronique havraise 1
Depuis le début de cette semaine et pour 13 semaines, je suis condamné à passer mes matinées au Havre...
Alors j'ai établi mon quartier général sur le parking de la plage et j'observe...
Depuis le début de cette semaine et pour 13 semaines, je suis condamné à passer mes matinées au Havre...
Alors j'ai établi mon quartier général sur le parking de la plage et j'observe...
Les immeubles sont Carrés
Et les rares personnes que l'on croise semblent vouloir fuir cet univers trop Carré
Nota du 08/10: j'ai entendu aux infos de ce matin que le" bateau carré" (Nordic Spirit) avait été conduit sous escorte policière dans le port du HAVRE pour avoir coulé un "coquillard" au large de Dieppe dans la nuit de lundi à mardi.
dimanche 5 octobre 2008
Crack
jeudi 2 octobre 2008
Le blé, la vigne et les fleurs
C'était un magnifique champ de blé qui prospérait le long d'un camping naturiste...
Cet été on pouvait admirer les roses trémières en bordure du chemin...
un peu comme dans les vignobles du bordelais on trouve des roses...
Elles sont là pour prévenir des maladies de la vigne.
j'espère que la récolte a été bonne, parceque maintenant tout a disparu...Pourvu que ce cultivateur poète renouvelle l'expérience l'an prochain...
Il pourrait même ajouter des pavots, l'endroit s'y prête.
Cet été on pouvait admirer les roses trémières en bordure du chemin...
un peu comme dans les vignobles du bordelais on trouve des roses...
Elles sont là pour prévenir des maladies de la vigne.
j'espère que la récolte a été bonne, parceque maintenant tout a disparu...Pourvu que ce cultivateur poète renouvelle l'expérience l'an prochain...
Il pourrait même ajouter des pavots, l'endroit s'y prête.
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