Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers picoté par les blés, fouler l'herbe menue...
lundi 31 décembre 2007
Bilan
J'ai choisi ces deux photos prises le premier Janvier 2007 sur les "Ramblas" à Barcelone pour exprimer mon désarroi face à une société de pacotille, de guerre, de misère et de chaos qui se met en place dans une indifférence quasi générale.
Mais après tout tant qu'il nous reste l'Amour rien n'est irréversible...
Nota: Petite chanson intérieure pour la route "Quand les hommes vivront d'amour"
vendredi 28 décembre 2007
jeudi 27 décembre 2007
Capoëra
C'était mon dernier dimanche à Bordeaux, et je faisais mes cartons en regardant la sortie de la messe de 11 heures.
L'appartement était situé dans ce quartier que les bordelais appellent "le triangle d'or", j'avais sous mes fenêtres la place du chapelet et en face l'église Notre dame.
Les bourgeois restaient là, sur la place, par petits groupes, avant de se diriger, les uns vers le Noailles où il faut se montrer avant la matinée de l'Opéra qui se situe en face, les autres vers le marché "des grands hommes" en passant par "la cour Mably" où il y a toujours une exposition de vielles choses très belles et très chères.
Les mendiants sont sélectionnés par "la dame sacristine" et le fauteuil roulant de l'infirme escorté par de jeunes paramilitaires ( scouts), à l'air carrossé par mercédès et rembourré par Vuitton.
En regardant le vitrail de la vierge, toujours aussi belle et aussi triste, elle qui n'a jamais connu l'orgasme (chez les catholiques), je me suis dit que je ferais bien d'aller prendre l'air dans un endroit un peu moins bien fréquenté.
Je me suis retrouvé rue des 3 Conils, du côté de saint Chritoly, et là j'ai découvert ce groupe de Capoëra .
Il faisaient une musique super dynamique avec des instruments simplicimes, et dansaient comme des dieux.
Désolé pour vous, les bons Bourgeois de Notre Dame, mais les descendants d'Esclaves se portent autrement mieux que les descendants de... Négriers.
Capoëra:Danse inventée par les esclaves africains du Brésil il y a 450 ans. Inspirée de la danse africaine le N'golo(danse des zèbres), c'est un désir de se libérer en cachant une lutte derrière une danse.
lundi 24 décembre 2007
Feliz Navidad
dimanche 23 décembre 2007
Guerrillero !!!
Après la découverte des "FARC" j'avais besoin de respirer l'air de l'hiver dans les bois encore gelés.Je marchais en pensant quand même aux FARC.
Ils auraient pu kidnapper "Liliane" au lieu d' Ingrid. Ils pouvaient se faire des milliards rien qu'en lui coupant le petit doigt, et les produits dont elle inonde la planète sont au moins aussi dangereux que toute la cocaïne colombienne.
J'en étais là dans mes réflexions sulfureuses quand tout à coup, une rafale d' arme automatique... Los Guerrilleros!!!
Ce n'était que le"PICBOIS" dans la Hêtraie
Le "picbois" ce jour à 14h30
Nota: Je préfère le terme québécois "picbois " au français "pic vert"
REF: Beau Dommage "le picbois"
Ils auraient pu kidnapper "Liliane" au lieu d' Ingrid. Ils pouvaient se faire des milliards rien qu'en lui coupant le petit doigt, et les produits dont elle inonde la planète sont au moins aussi dangereux que toute la cocaïne colombienne.
J'en étais là dans mes réflexions sulfureuses quand tout à coup, une rafale d' arme automatique... Los Guerrilleros!!!
Ce n'était que le"PICBOIS" dans la Hêtraie
Le "picbois" ce jour à 14h30
Nota: Je préfère le terme québécois "picbois " au français "pic vert"
REF: Beau Dommage "le picbois"
Hasta la victoria siempre ?
Les chemins de la vie et d'internet sont tortueux et imprévisibles.
Ce matin en faisant ma revue de presse sur internet, je me suis retrouvé (pas tout à fait par hasard) sur le site des FARC (la révolution colombienne).
Et là je trouve quoi : De la Musica !!!
Vamos a apreciar El tango de Manuel (Marulanda)
Ce matin en faisant ma revue de presse sur internet, je me suis retrouvé (pas tout à fait par hasard) sur le site des FARC (la révolution colombienne).
Et là je trouve quoi : De la Musica !!!
Vamos a apreciar El tango de Manuel (Marulanda)
jeudi 20 décembre 2007
Demain c'est l'hiver
vendredi 14 décembre 2007
PREDATEURS
c'était en Août 1998 au bord du GR 65 qui mène au col de Roncevaux, le pauvre mouton était déjà bien entamé par les vautours qui tournoyaient au-dessus de nous.
Mais, puisque on a réintroduit les vautours dans les Pyrénées, Ils jouent les équarisseurs...
C'ést aujourd'hui 14 décembre 2007 près d'Yport en Haute Normandie.
J'avais remarqué ce mouton mort, il y a environ quatre semaines pensant qu'il était en partance pour l'équarissage.
Je l'ai retrouvé comme ça ce matin, 50 mètres plus bas dans ce petit vallon.
Aurait-on réintroduit le vautour en Haute Normandie ??
mercredi 12 décembre 2007
Salauds de jeunes
mardi 11 décembre 2007
Couleurs
SEATTLE Mai 2003
Le Marché
On venait chez BOEING pour assister un client et rencontrer notre plus gros concurrent...
On s'attendait à avoir des difficultés, c'était le début de la guerre d'IRAK et les français n'étaient pas les bienvenus aux US (de BUSH).
On a été reçu comme des rois et les ingénieurs de BOEING sont autrement plus sympathiques que les petits merdeux arrogants d'AIRBUS...
Je terminerai ici cette séquence voyages d'affaires par cette pensée d'un chef indien:
" Mes jeunes ne travaillent jamais. Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver et la sagesse nous vient des rêves."
On s'attendait à avoir des difficultés, c'était le début de la guerre d'IRAK et les français n'étaient pas les bienvenus aux US (de BUSH).
On a été reçu comme des rois et les ingénieurs de BOEING sont autrement plus sympathiques que les petits merdeux arrogants d'AIRBUS...
Je terminerai ici cette séquence voyages d'affaires par cette pensée d'un chef indien:
" Mes jeunes ne travaillent jamais. Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver et la sagesse nous vient des rêves."
lundi 10 décembre 2007
René "San" et les "Play Mobil"
Tokyo le jour
Ce vendredi midi de Juin 2002, je vois débarquer à la "cantine", Rodolphe, le support des clients japonais avec un papier à la main:
"Critical situation, you are required in Tokyo Monday morning"
Le temps de structurer un dossier et le lundi matin on s'arrête prendre une douche à l'hotel, en descendant de l'avion, avant d'aller se faire "remonter les bretelles" chez le client.
Premier épisode , le métro:
Des milliers de japonais disciplinés, j'ai encore en mémoire l'image des escalators; file de gauche statique; file du milieu qui marche; file de droite, les gens pressés , qui courent.
Deuxième épisode le "meeting"
Arrivés chez le client, Rodolphe monte au deuxième étage retrouver queques contacts qui pourraient "arrondir les angles" et moi j'attends dans le hall du premier où doit se tenir le meeting fatidique.
C'était un hall avec des "box"où je pense les acheteurs recevaient leurs sous traitants. Et je les voyais sortir à reculons des "box" en faisant des courbettes.
Moi aussi j'allais devoir faire ça??
Puis la bande de japonais (une quizaine) est descendue en bon ordre et j'ai été invité à rentrer dans un box plus grand que les autres.
c'est le grand chef qui parlait, en anglais, courtois, mais ferme.Les autres approuvaient en faisant des "Honn" (c'est un bruit qu'ils modulent avec des nuances qui semblent aller du doute à la colére) . Ils avaient tous le même dossier, quelques feuilles écrites en japonais avec des schémas, ça me faisait penser à des Mangas.
Ce n'était que mes "Power Points" traduit en langue locale.
On a bien compris qu'ils avaient perdu confiance en nous à cause d'un train d'atterrissage sortant de nos ateliers qui "pissait l'huile". A nous de régler ce problème et prouver qu'il n'y avait pas d'autre défaut interne, sinon on pouvait repartir avec notre train et faire une croix sur le contrat. Délai , trois jours.
Les Fuites:
Nous voilà dirigés vers les hangars où nous attendait l'équipe de maintenance.Ils avaient un joli uniforme jaune et bleu.
Manutention : tout le monde met son casque blanc .
Essai: on repose le casque et on met une casquette jaune sauf le chef qui en a une rouge avec sa lampe qu'il braque sur la fuite comme dans "les experts".
le retour à l'hotel:
En rentrant à l'hotel je me demandais à quoi tout cela ressemblait:
Pas de doute, nous étions au royaume des "Play Mobil"
Mais comment reconquérir la confiance d'un "Play Mobil"?.
j'en étais là dans le métro de retour quand mon attention fut attirée par une petite musique. En levant la tête j'aperçois un couple de "Play Mobil" dont le mâle sifflait "J'ai du bon tabac" en me regardant. Curieux, mais ils ont du voir qu'on était français, et peut être que Mireille Mathieu leur chante ça quand elle vient à Tokyo.
Rentré à l'hotel en retirant ma cravate je me suis aperçu que son motif était musical.
Pas si "Play Mobil" que ça les japonais.
Epilogue:
Evidemment on a réglé notre problème dans les délais et le jeudi matin à NARITA, en repartant on est tombé sur une bande d'Irlandais décérébrés peints en vert.
On avait complètement zappé, ce mois de juin là, c'était aussi la coupe du monde de foot à TOKYO.
"Critical situation, you are required in Tokyo Monday morning"
Le temps de structurer un dossier et le lundi matin on s'arrête prendre une douche à l'hotel, en descendant de l'avion, avant d'aller se faire "remonter les bretelles" chez le client.
Premier épisode , le métro:
Des milliers de japonais disciplinés, j'ai encore en mémoire l'image des escalators; file de gauche statique; file du milieu qui marche; file de droite, les gens pressés , qui courent.
Deuxième épisode le "meeting"
Arrivés chez le client, Rodolphe monte au deuxième étage retrouver queques contacts qui pourraient "arrondir les angles" et moi j'attends dans le hall du premier où doit se tenir le meeting fatidique.
C'était un hall avec des "box"où je pense les acheteurs recevaient leurs sous traitants. Et je les voyais sortir à reculons des "box" en faisant des courbettes.
Moi aussi j'allais devoir faire ça??
Puis la bande de japonais (une quizaine) est descendue en bon ordre et j'ai été invité à rentrer dans un box plus grand que les autres.
c'est le grand chef qui parlait, en anglais, courtois, mais ferme.Les autres approuvaient en faisant des "Honn" (c'est un bruit qu'ils modulent avec des nuances qui semblent aller du doute à la colére) . Ils avaient tous le même dossier, quelques feuilles écrites en japonais avec des schémas, ça me faisait penser à des Mangas.
Ce n'était que mes "Power Points" traduit en langue locale.
On a bien compris qu'ils avaient perdu confiance en nous à cause d'un train d'atterrissage sortant de nos ateliers qui "pissait l'huile". A nous de régler ce problème et prouver qu'il n'y avait pas d'autre défaut interne, sinon on pouvait repartir avec notre train et faire une croix sur le contrat. Délai , trois jours.
Les Fuites:
Nous voilà dirigés vers les hangars où nous attendait l'équipe de maintenance.Ils avaient un joli uniforme jaune et bleu.
Manutention : tout le monde met son casque blanc .
Essai: on repose le casque et on met une casquette jaune sauf le chef qui en a une rouge avec sa lampe qu'il braque sur la fuite comme dans "les experts".
le retour à l'hotel:
En rentrant à l'hotel je me demandais à quoi tout cela ressemblait:
Pas de doute, nous étions au royaume des "Play Mobil"
Mais comment reconquérir la confiance d'un "Play Mobil"?.
j'en étais là dans le métro de retour quand mon attention fut attirée par une petite musique. En levant la tête j'aperçois un couple de "Play Mobil" dont le mâle sifflait "J'ai du bon tabac" en me regardant. Curieux, mais ils ont du voir qu'on était français, et peut être que Mireille Mathieu leur chante ça quand elle vient à Tokyo.
Rentré à l'hotel en retirant ma cravate je me suis aperçu que son motif était musical.
Pas si "Play Mobil" que ça les japonais.
Epilogue:
Evidemment on a réglé notre problème dans les délais et le jeudi matin à NARITA, en repartant on est tombé sur une bande d'Irlandais décérébrés peints en vert.
On avait complètement zappé, ce mois de juin là, c'était aussi la coupe du monde de foot à TOKYO.
samedi 8 décembre 2007
PSYCHOSE ( 1997 )
Ce mois de septembre 97, une grande partie de l'équipe dirigeante de l'entreprise était à Long Beach près de L.A. pour régler les derniers détails d'un contrat d'exclusivité avec BOEING.
Les déplacements en bande, de français à l'étranger, c'est comme une rando de nuit en forêt : On reste groupé, et on fait beaucoup trop de bruit parce qu'on a la trouille d'un environnement qu'on connait mal. Et là, la rando a duré une semaine.
Le dernier jour était libre et pluvieux, alors on est parti à la conquête d'Hollywood pour occuper les quelques heures disponibles avant le vol de retour.
Les studios Universal , c'est une super foire du trône où vous pouvez vous balader dans ET, Jurassic Park, Backdraft, ou Retour vers le futur comme si vous en étiez l'acteur principal.
Hollywood quoi !!!
Et il y a aussi le petit train qui circule dans les vrais décors des films du passé, avec plein de japonais et un guide casse bonbons.
Là j'avais décroché .... et tout à coup
Le "Bates Motel" et "la vieille maison", on était arrivé dans PSYCHOSE , j'ai cru apercevoir Antony Perkins , et aussi Hitchcock mis en scène par JL SIEFF ,là juste à mes pieds.
Rien que pour ça, ça valait le déplacement. Merci Patron ...
PHOENIX (Arizona) 1997
C'était le 14 Juillet, jétais à Phoenix avec un jeune collègue pour régler une sombre histoire de garantie avec un client anglais.
Phoenix est une oasis créée au 19ème siècle au coeur du désert de SONORA.
Il y fait chaud et sec (40à 45 °c pendant notre séjour) et beaucoup de retraités viennent s'installer à la périphérie , à SCOTTSDALE par exemple où nous résidions
On était là chez le fabricant pour tester un matériel dans des conditions extrêmes, et en cas de succès démonter l'argumentaire du client.
On avait un créneau de quatre jours
Le premier jour on a défini le dispositif d'essai avec deux ingénieurs , ça c'était pas trop dur.
Le deuxième et troisième jour il a fallu réaliser ce dispositif , et là c'était plus compliqué.
On a vu arriver BERT, un biker du désert , impressionant de tatouages et qui fonctionnait au coca glacé.On a fini par s'adopter mutuellement , mais quand même . Il faisait à peu près tout avec ses grosses mains, équipées d'une clé anglaise.
Au final tout c'est bien passé et au soir du quatrième jour les tests etaient corrects et validés.
Pour fêter ça, Rob notre contact local nous a invités dans un restaurant au bord du désert.
Il était venu avec son épouse qui chipotait en grignotant ses beignets de serpent à sonnettes sous prétexte que la bête n'avait pas été préparée suivant les rites des sa tribu (NAVAJO).
Pour détendre l'atmosphère je demande à Rob où il habite et combien ça lui prend de temps pour venir au boulot.
"On a un pied à terre en ville" me répond-il "mais pour venir de chez nous ça prend une bonne heure de cheval et vingt minutes de 4x4"
J'aime bien cette Amérique là.
Phoenix est une oasis créée au 19ème siècle au coeur du désert de SONORA.
Il y fait chaud et sec (40à 45 °c pendant notre séjour) et beaucoup de retraités viennent s'installer à la périphérie , à SCOTTSDALE par exemple où nous résidions
On était là chez le fabricant pour tester un matériel dans des conditions extrêmes, et en cas de succès démonter l'argumentaire du client.
On avait un créneau de quatre jours
Le premier jour on a défini le dispositif d'essai avec deux ingénieurs , ça c'était pas trop dur.
Le deuxième et troisième jour il a fallu réaliser ce dispositif , et là c'était plus compliqué.
On a vu arriver BERT, un biker du désert , impressionant de tatouages et qui fonctionnait au coca glacé.On a fini par s'adopter mutuellement , mais quand même . Il faisait à peu près tout avec ses grosses mains, équipées d'une clé anglaise.
Au final tout c'est bien passé et au soir du quatrième jour les tests etaient corrects et validés.
Pour fêter ça, Rob notre contact local nous a invités dans un restaurant au bord du désert.
Il était venu avec son épouse qui chipotait en grignotant ses beignets de serpent à sonnettes sous prétexte que la bête n'avait pas été préparée suivant les rites des sa tribu (NAVAJO).
Pour détendre l'atmosphère je demande à Rob où il habite et combien ça lui prend de temps pour venir au boulot.
"On a un pied à terre en ville" me répond-il "mais pour venir de chez nous ça prend une bonne heure de cheval et vingt minutes de 4x4"
J'aime bien cette Amérique là.
jeudi 6 décembre 2007
DALLAS (1982)
On était en plein feuilleton TV à cette époque et je vous épargne la piscine avec la grosse grenouille verte en plastique, et le titre de propriété du "pied carré" de ranch à 10$, pour vous laisser vos illusions sur l'empire EWING.
Ce mois de Mai 82 je visitais quelques "concurrents US" que j'avais connus à Montréal.
A Dallas , c'était Mike jeune ingénieur fumeur de pipe et buveur de bières au "vieux Munich" sur" Ste Catherine" en 1975.
A priori Dallas ne me plaisait pas, trop grand, trop haut, trop rectiligne pour moi.
Ce soir là dans le restaurant de l'hotel les cowboys débarquaient, avec leurs super Nanas siliconées qui commandaient des verres de"Cheurdonnayeee et de Meurlooee".
Mon compagnon de voyage, Pierrot, un gars de Bolbec qui parlait l'Américain mieux qu'un texan,était aux anges. Je voyais les éperons des cow boys luire dans ses yeux comme les dollars dans les yeux de PICSOU.
Moi j'étais mal à l'aise dans cette ambiance, je n'arrivais même pas à écouter la Sue Ellen un peu déglinguée qui bêlait des rengaines derrière son Steinway.
Puis tout à coup, un gros bonhomme, style représentant en vins et spiritueux, est venu se planter àcôté de la dame.Il a sorti une flute traversière de sa mallette et ils ont "fait de la musique "pendant au moins dix minutes.
Un petit moment de bonheur, pour eux et pour moi aussi.
Puis la vie a repris son cours.
PS : Qu'est devenu Mike en 2007
consulter le lien:
http://www.bbaaviationero.com/?q=node/45
DALLAS, univers impitoyable !!!
mardi 4 décembre 2007
Voyages d'affaires
Cette pèriode étant désormais derrière moi, je vais essayer de me souvenir de quelques sensations éprouvées lors des voyages que j'ai effectués de 1975 à2003.
MONTREAL
A cette époque j'allais travailler tous les jours dans ma petite usine au bord de la Seine avec mon petit vélo vert.
Ce dimanche matin de Juin 1975, je suis seul à ROISSY . Je pars pour un stage de deux semaines à MONTREAL, hyperstressé, c'est mon premier grand voyage.
Finalement ce n'est pas vraiment plus compliqué que de prendre le train, et huit heures plus tard le temps c'est à peine écoulé.
Il est deux heures de l'après midi, je suis dans un taxi jaune et noir en plein centre de MONTREAL avec un chauffeur qui me parle de "brake à bras" et de "fournaise à huile" .
Comme tous les chauffeurs de taxis du monde, il interpelle les autres automobilistes , mais je ne connaissais pas cette formule : "Kalisse, va te faire fourrer un krisse". Moi, côté jurons exotiques, j'en étais resté au répertoire du capitaine Haddock.
J'ai vite intégré cette nouvelle "parlure" et la "fin de semaine" suivante, me voilà parti pour QUEBEC dans une Ford Pinto de location; à moi les "Plaines d'Abraham" qui résonnaient encore de la francofête de 1974...
Je suis retourné à MONTREAL quasiment tous les ans de 75 à 87.
Ces douze années là se résument en trois chansons.
- Mon pays
- le p'tit Bonheur
- Sensation (version Charlebois)
Ref: J'ai vu le Loup, le Renard , le Lion (concert d'ouverture francofête 1974)
MONTREAL
A cette époque j'allais travailler tous les jours dans ma petite usine au bord de la Seine avec mon petit vélo vert.
Ce dimanche matin de Juin 1975, je suis seul à ROISSY . Je pars pour un stage de deux semaines à MONTREAL, hyperstressé, c'est mon premier grand voyage.
Finalement ce n'est pas vraiment plus compliqué que de prendre le train, et huit heures plus tard le temps c'est à peine écoulé.
Il est deux heures de l'après midi, je suis dans un taxi jaune et noir en plein centre de MONTREAL avec un chauffeur qui me parle de "brake à bras" et de "fournaise à huile" .
Comme tous les chauffeurs de taxis du monde, il interpelle les autres automobilistes , mais je ne connaissais pas cette formule : "Kalisse, va te faire fourrer un krisse". Moi, côté jurons exotiques, j'en étais resté au répertoire du capitaine Haddock.
J'ai vite intégré cette nouvelle "parlure" et la "fin de semaine" suivante, me voilà parti pour QUEBEC dans une Ford Pinto de location; à moi les "Plaines d'Abraham" qui résonnaient encore de la francofête de 1974...
Je suis retourné à MONTREAL quasiment tous les ans de 75 à 87.
Ces douze années là se résument en trois chansons.
- Mon pays
- le p'tit Bonheur
- Sensation (version Charlebois)
Ref: J'ai vu le Loup, le Renard , le Lion (concert d'ouverture francofête 1974)
jeudi 29 novembre 2007
La corde du diable
Je pensais être allé un peu loin en disant que le barbelé était fait pour "blesser et déchirer".
Alors je suis allé faire un tour sur Internet:
- Le barbelé a été inventé en 1874 par un fermier de l'ILLINOIS pour parquer son bétail.
- très vite on l'a utilisé pour parquer les indiens dans leurs réserves.
- Par la suite le monde entier s'en est servi ...
J'ai trouvé cette définition :
" Conçu pour faire mal, c'est un dispositif de ségrégation de l'espace conçu pour toucher l'être vivant en tant que vivant, c'est à dire animal doué de sensibilité et animé d'un instinct fondamental d'évitement de la douleur. C'est un trait qui barre violemment l'espace; une ligne hérissée de barbes agressives faites pour déchirer le corps qui refuserait cette loi de séparation"
Mais rassurez-vous ici on ne l'utilise que pour limiter les errements de nos jolies vaches et de nos gentils moutons.
REf:Olivier de RAZAC , histoire politique des barbelés
mercredi 28 novembre 2007
Bergère (à mes cousines)
Elle était bergère dans ce petit village, maintenant abandonné, de la montagne d'Angèle, en Drôme provençale.
C'était notre gand mère , et elle a bercé notre enfance et notre adolescence de sa douceur, de sa gentillesse, et de sa bienveillance.
Elle m'avait amené ici quand j'avais 3 ans, je n'y suis revenu que 50 ans plus tard et j'ai retrouvé l'odeur des oliviers et de la lavande, et le pont romain de Nyons comme si je les avais quittés la veille.
J'ai aussi compris la mélancolie dans son regard, pour avoir quitté ce pays de senteurs et de lumières, pour la rudesse et l'humidité du pays de caux.
Un petit morceau de sa voix abandonné sur une K7 des années 70
mardi 27 novembre 2007
Banlieue
j'ai vécu là jusqu'en Juin 2007 pendant 8mois, dans une "studette" un peu triste à 3 minutes de la gare RER d'Arnouville.
J'y étais bien, les enfants avaient de grands sourires et leurs parents aussi.
Juste quelquefois une impression bizarre liée au fait que je manquais de couleur ("Insipido" comme dirait quelqu'un qui m'est cher)
Puis un matin de Février à 5h j'ai été réveillé par des coups frappés dans les portes :Police, sortez, on évacue l'hotel.
Tout le monde c'est retrouvé dehors.Beaucoup, pris de panique n'avaient pas pris le temps de se protèger du froid.
Bien entendu l'évacuation n'était qu'un prétexte.
Moi je suis rentré prendre ma douche et mon café, mais les "autres" sont restés là dans le froid à attendre le bon vouloir des "forces de l'ordre"...
PS: ma "chanson intérieure" aujourd'hui c'est "les autres" (Abd al Malik)
dimanche 25 novembre 2007
la déchirure ou l'odeur du foin
J'ai déjà beaucoup parlé de barbelés dans ce blog et on les retrouve souvent dans mes photos.
Je suis fasciné par ce fil fait pour blesser et déchirer, et étonné qu'il soit encore utilisé de nos jours.
Pour moi c'est aussi l'odeur du foin :
la scène se passe vers le milieu des années 50, chez mes grands parents.
Ce jour de juin on rentrait le foin dans le grenier à l'aide de la charrette tirée par notre jument (Lisette je crois)
le foin était chargé en vrac dans la charrette et pour le rentrer dans le grenier on faisait une chaîne depuis la charrette avec des fourches.
Pour que je ne sois pas blessé tout en participant au spectacle, quelqu'un m'a installé à l'entrée du grenier, sur un tas de rouleaux de barbelés.
J'ai dû rester là une partie de l'après midi à respirer l'odeur du foin frais.
Puis quand tout le monde est parti, j'ai voulu descendre de là tout seul, comme un grand.
Et ça a été la déchirure...
samedi 24 novembre 2007
Paradis - Enfer (et réciproquement)
Ce matin là je marchais le long cette vallée maraîchère, qui se termine par un marais fréquenté par de nombreux oiseaux et aboutit à une petite station balnéaire un peu triste.
Sur le versant aval il y a cette barrière, doublée de barbelés, qui a quand même l'air de vous dire que vous n'êtes pas les bienvenus...
Et puis cette vielle éolienne qui grince comme dans un Western Spaghetti...
Quand on remonte sur le versant amont on aperçoit subitement, les quatre "marmites du diable" de la centrale nucléaire, sans bruit, ni fumée, écologique en somme, comme dirait l'autre...
mercredi 14 novembre 2007
MYOSOTIS
Je regardais cette nuit sur internet , ces "étudiants" de Nanterre qui excitaient les CRS qui matraqaient leurs "camarades", aux cris de "allez les bleus."
TF1 à rempli son objectif ,vous êtes morts avant d'avoir été, il ne vous reste déjà plus un neurone de libre pour penser.
Vous allez jouir quand vos actions vont grimper à l'annonce de licenciements
Vous aurez des pavillons individuels (avec piscine)
Des bétaillères à cathos pour vos mioches
......
mais vous ne serez jamais capables
de risquer votre vie
Pour cueillir ,un myosotis ,à une fille
I'm a "RANA"
lundi 12 novembre 2007
C'est une poule !
C'est un endroit sur le plateau, battu par les vents avec plein de clôtures de barbelés
Ce jour là mes petits enfants venaient à ma rencontre
On découvre un animal crevé au bord du chemin
Expertise : Chat ou lapin
Jeanne (3 ans et demi)
C'est une poule
Je ne crois pas , c'est du poil pas des plumes
C'est une poule
Les oreilles, la queue c'est sûrement un Chat
C'est une poule
Pas de bec, mais des dents
C'est une poule
Le vieil adage qui dit "il faut appeler un chat , un chat" est complètement dépassé
C'est une poule
Ce jour là mes petits enfants venaient à ma rencontre
On découvre un animal crevé au bord du chemin
Expertise : Chat ou lapin
Jeanne (3 ans et demi)
C'est une poule
Je ne crois pas , c'est du poil pas des plumes
C'est une poule
Les oreilles, la queue c'est sûrement un Chat
C'est une poule
Pas de bec, mais des dents
C'est une poule
Le vieil adage qui dit "il faut appeler un chat , un chat" est complètement dépassé
C'est une poule
dimanche 11 novembre 2007
Juliet
11 Novembre, la mer est déchainée mais pas trop
Marcel sur le front de mer arbore sa médaille avant d'aller affronter le banquet
Je pars dans les bois, bon dieu la tempête a dépouillé les arbres, adieu les lumières d'automne
triste, je m'aperçois que je marche sur un tapis de feuilles extraordinaire qui sent la noix fraîche
puis passé le manège des Hogues , j'aperçois votre silhouette un peu titubante sur le chemin,
échange de quelques mots, c'est la tradition des marcheurs, et les deux bébés que vous portez en vous, vous déséquilibrent un peu pour la marche
alors on continue ensemble vers Vaucottes en s'écartant du GR
Et moi j'entends "vous marchiez Juliet au bord de l'eau"
et on a parlé de Maupassant, d'une vie, de la roulotte de berger qui dévale la falaise
de Belleville, de l'avenir des filières littéraires, et on s'est abrité du vent derrière les buissons pour reprendre notre souffle avant de repartir vers la pointe du Chicart dans le vent...
Je sais que ces deux enfants là seront magnifiques
et peut être qu'ils chanteront
"Maman on va cueillir des pâquerettes
au pays des merveilles de juliet"
samedi 10 novembre 2007
Grosse bitte
TANGO
jeudi 8 novembre 2007
Cathédrales
A chaque fois que je passe à Paris je m'arrête toujours pour admirer Notre Dame , en pensant qu'il serait bien improbable, de pouvoir bâtir de nos jours de telles merveilles.
Comment imaginer, qu'un de nos bâtisseurs contemporains puisse pogrammer un chantier sur deux siècles...
Pourtant, il y a un chantier de ce type en Espagne, en plein coeur de Barcelone, initié par un architecte génial : Antonio Gaudi
c'est la "Sagrada familia"
Le chantier a démarré en 1882 et devrait s'achever en2040 et c'est fantastique...
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